Négociation de l’accord Croissance et Emploi – Vendredi 4 novembre 2016

En introduction, Pierre Groisy a réaffirmé le caractère conjoncturel de l’évolution du temps de travail, et le fait qu’il repose sur le volontariat. Davis Tournadre a affirmé que la direction souhaite « favoriser une certaine forme de stabilité dans l’organisation. »,  que « le socle important du forfait jour à une moyenne de 210 jours n’est pas mis en cause » ; donc que cet accord sécurisera le temps de travail chez Thales vis-à-vis des évolutions introduites par la loi Travail, et de ce qui pourrait arriver en cas de changement de majorité suite aux élections nationales.

La CFE-CGC a remis un rappel de ses exigences, insistant sur la nécessité d’être en ligne avec le besoin de l’entreprise et que l’emploi soit également aligné sur les charges prévues.

Pour la CFTC, nous avons rappelé que nous sommes en accord avec la CFE-CGC ; ce qui avait donné lieu à une lettre commune à la Direction du Groupe, rassemblant nos demandes, parmi celles-ci,  la CFTC rappelle qu’elle insiste sur le déplafonnement du Total Participation + Intéressement et l’amélioration de l’abondement Perco, la direction n’ayant pas donné de suites suffisantes.

Nous intervenons aussi pour rappeler que les mensuels sont concernés par le projet d’accord « croissance et emploi »  et qu’il convient d’harmoniser les conditions de flexibilité de leur temps de travail, qu’il manque donc un socle commun. La direction a bien noté.

Suite à la demande d’ « un vrai débat sur la réalité économique et les besoins en compétences », David Tournadre a répondu : « vous avez les plans de charge et les sitcom sociétés », ce qui a déclenché un débat sur la qualité et la transparence des plans de charge.

La CFTC a soulevé la question de la réversibilité du forfait 214 jours en cas de passage en GAE du périmètre concerné, ce à quoi la direction a répondu qu’on ne peut remettre en question unilatéralement (employeur) le contrat de travail…

Les organisations syndicales estiment que le volet GPEC de la CCA devrait fonctionner correctement pour qu’on dispose du cadre global d’emploi/compétences.

A la question posée sur « quelles conséquences de la restructuration du groupe sur cet accord ? quid de l’harmonisation du temps de travail ? « Allons-nous donner un chèque en blanc » ?

la Direction du Groupe a donné une réponse évasive et n’a pas confirmé ce bruit de restructuration. elle a précisé que TOSA est le prototype du fonctionnement visé.