Négociation de la qualité de vie au travail – Jeudi 25 janvier 2018

Cette réunion, présidée par Pierre Groisy, DRH France, est pour l’essentiel une relecture du texte sur les groupes d’expression.

Les principaux sujets discutés sont :

  • Les dates de tenu de ces réunions (semestrielles) et leur déroulement temporel,
  • La possibilité d’avoir un animateur de ces réunions extérieur à l’entreprise voire à Thales,
  • Les limites imposées à l’expression (pas d’injures etc..),
  • Les membres participants (les intérimaires mais pas les prestataires) et la taille du groupe.

La CFTC insiste sur le fait que :

  • Ce que devient le compte-rendu après rédaction est important (diffusion générale, identification de celui qui prend en charge les actions, qui transmet..),
  • Si l’accent peut être mis sur certains sujets, tous peuvent être abordés,
  • Un retour d’expérience après la première année est nécessaire pour améliorer le processus,
  • L’importance de commencer ces réunions dès le 1er semestre de cette année.

Un texte sera proposé aux  prochaines négociations les 9 février (Thème qualité et organisation du travail et les acteurs de la QVT) et 22 févier (thème améliorer le bien-être au travail).

Négociation sur la qualité de vie au travail – Jeudi 18 janvier 2018

Cette réunion est présidée par Pierre Groisy, DRH France. Elle est consacrée l’organisation du travail ainsi qu’aux acteurs de la QVT.

Les principaux sujets discutés sont :

  • La possibilité de disposer d’un référent QVT par société,
  • Le statut des lanceurs d’alerte,
  • L’importance des conditions de travail (m2, taille open-space etc..) et de fixation de normes minimales,
  • La distinction à maintenir entre réunions de service (dites Animations à Intervalle Court) et groupe d’expression.

La CFTC insiste sur le fait que

  • L’auto-évaluation démarrant l’EAA peut dans certains cas jouer un rôle négatif,
  • Le rôle et la participation à la QVT des assistantes sociales et l’importance de leur coordination ,
  • Un retour de satisfaction des salariés des nouveaux bâtiments (dont Mérignac) est nécessaire pour en tirer des leçons sur ce qu’il faut mettre dans le nouvel accord,
  • La nécessaire sécurisation des bases de données personnelles sur les salariés.

Négociation sur la qualité de vie au travail – Lundi 8 janvier 2018

Cette réunion est présidée par Pierre Groisy, DRH France.

Cette réunion est consacrée :

  • à la relecture des corrections sur la prévention des risques psycho-sociaux (RPS) présenté comme version finale par la Direction,
  • à la lecture du texte amendé sur les réunions d’expression des salariés et le déploiement d’un réseau de veille/bienveillants sociaux ,
  • à la lecture d’un premier texte sur les acteurs de la QVT.

Les principaux sujets discutés ont été :

  • La possibilité de faire les réunions d’expression en deux temps (sans puis avec le hiérarchique),
  • La possibilité d’avoir recours à des prestataires externes dans le domaine de la prévention (ex : les TMS = Troubles Musculo-Squelettiques) rémunérés par la Direction,
  • L’information des salariés à propos du réseau de bienveillants et le nombre et la formation de ceux-ci,
  • La mise en place, comme à TAS, d’un comité de travail amont à tout changement d’organisation sur les risques de RPS que cette réorganisation peut entrainer.

La CFTC a insisté sur le fait que :

  • La disparité de moyens qui peuvent être consacrés à la QVT et à sa semaine est fonction de la taille des établissements et doit être tempéré en central,
  • Les thèmes de la semaine QVT doivent intégrer les sujets majeurs que sont les conditions de travail et l’organisation du travail,
  • Transport,  covoiturage et la sécurité routière sont des sujets à traiter en QVT,
  • La composition de la commission locale QVT doit permettre de compléter les membre du CHSCT par des salariés permettant de représenter toutes les générations.

La Direction a présenté un sommaire des chapitres « actions concourant au bien-être des salariés » et « qualité et organisation du travail » qui ont été brièvement discutés. Un texte sera proposé à la prochaine négociation du jeudi 18 janvier.

Négociation de la qualité de vie au travail – Lundi 11 décembre 2017

Cette réunion est présidée par Pierre Groisy, DRH France.

Cette réunion est consacrée à la relecture du texte sur le droit à la déconnexion et les risques psycho-sociaux (RPS) présenté comme version finale par la Direction, et à la lecture des textes sur les réunions d’expression des salariés et le déploiement d’un réseau de veille/bienveillants sociaux .

Les principaux sujets discutés sont :

  • La difficulté d’obtenir une expression « libre » des salariés lors des réunions (présence de la hiérarchie, plan d’actions en découlant, écoute mutuelle entre salariés…), et la protection des « lanceurs d’alerte » à mettre en place ;
  • Une rédaction de l’accord qui veille à ne pas transférer aux salariés des responsabilités sans les moyens d’y faire face (autonomie dans le travail, choix de se déconnecter, prise en compte ou prise en charge) ;
  • L’implémentation locale de l’accord (taille des réunions d’expression, granularité de l’enquête RPS) ;
  • Le rôle exact du CHSCT (ou de ce qui lui succédera) dans la QVT.

La CFTC insiste sur le fait que :

  • Les bienveillants sociaux doivent être formés de façon adéquate et choisis avec soin. Leur nombre est un élément important pour assurer la proximité nécessaire.
  • Tout ne peut se régler par contrainte réglementaire ou technique, la formation des managers et leur leadership sont déterminants.
  • La communication, tout particulièrement des actions menées, est primordiale.
  • La fermeture des établissements en été est un sujet de la QVT et doit être traité en négociation.

Les prochaines réunions auront lieu les 8, 18 et 25 janvier 2018 et un responsable du « learning hub » participera pour expliquer les formations QVT à mettre en place en 2018.

Contacts : Philippe Deslande, Véronique Michaut, Bruno Teulier, Gilles Bracon.

Négociation sur la qualité de vie au travail – Lundi 4 décembre 2017

Cette réunion est présidée par Pierre Groisy, DRH France.

Cette réunion est consacrée à la lecture du texte sur le droit à la déconnexion et les risques psycho-sociaux (RPS) modifié par la direction suite aux propositions de texte faites par les différentes organisations syndicales.

Les principaux sujets discutés sont :

  • Le droit à la déconnexion pendant les heures de travail (la direction demande sa prise en compte dans le chapitre sursollicitation des RPS et non droit à la déconnexion) ;
  • La droit à la déconnexion concernant les téléphones mobiles qui pose une difficulté de suivi (le fichier des communications n’est pas accessible facilement) ;
  • la question des réseaux sociaux et autres moyens utilisés professionnellement depuis quelques temps ;
  • L’interprétation de la mesure de l’utilisation des mails (le nombre dépend du poste tenu) ;
  • La rédaction d’un texte instituant la mise en place d’un réseau de « bienveillants » favorisant la détection au plus tôt des salariés en souffrance.

La CFTC insiste sur le fait que

  • Les horaires des réunions doivent être restreints aux plages communes et les pauses repas respectées, ainsi que des pauses durant les réunions (pour éviter trop de longues stations assises) ;
  • L’évaluation des RPS doit se faire aussi par famille professionnelle et directions des établissements (avec regroupement si nécessaire dans les petites entités) ;
  • L’autonomie dont dispose le salarié pour l’exécution de ses tâches doit être développée pour limiter les RPS.

La prochaine réunion le 11 décembre devrait ouvrir le chapitre « organisation du travail ».

Points de contact : Philippe Deslande, Véronique Michaut, Gilles Bracon, Bruno Teulier.

Politique salariale 2018 – Mercredi 29 novembre 2017

La Direction présente l’édition révisée de la [ddownload id= »1684″ text= »note de cadrage de politique salariale 2018″], laquelle sera diffusée prochainement en intégrant des modifications vues en réunion.

L’objectif de finaliser les négociations fin janvier est réaffirmé, pour mise en œuvre en mars 2018, les discussions en matière de politique de rémunération devraient ensuite se poursuivre. Le texte précise que la politique salariale est totalement indépendante de l’application de l’accord Croissance et Emploi, et donc de l’éventuel évolution du salaire de base résultant d’une modification individuelle du temps de travail.

En matière d’égalité Femme / Homme, un budget de 0,05% est dédié à la correction des disparités à responsabilité équivalente, avec application au 1er janvier. Dans ce domaine deux nouveautés apparaissent, qui répondent en particulier aux demandes de la CFTC :

  • Un budget de 0,1% est mis en place pour faciliter les promotions des femmes, afin d’apporter des corrections au retard pris dans les évolutions de carrière. Cette mesure sera appliquée entre avril et juin 2018.
  • Pour les femmes se situant à 10 ans de la fin de carrière, un examen  de leur évolution de carrière sera réalisé pour vérifier les éventuelles anomalies à corriger.

Un budget spécifique sera consacré aux jeunes de moins de 30 ans.

Les organisations syndicales demandent qu’une analyse statistique des salaires (nuage de points) soit mise à disposition pour détecter les anomalies, mais la direction ne le souhaite pas.

Le ralliement de toutes les sociétés aux taux cibles de rémunération variable a comme chaque année été demandé, mais il reste sans réponse.

La CFTC a également soulevé la question des sociétés qui ont un accord de prime PVSO et qui entrent dans une fusion avec d’autres sociétés où ce dispositif n’existe pas. La direction déclare que ces accords seront préservés.

La direction s’engage lorsque la décision est prise d’embaucher un apprenti à ce que ce soit en CDI.

En ce qui concerne les sociétés fusionnées, les budgets de politique salariale seront définis et affectés par établissement pour tenir compte de la nature et de la situation économique des activités.

Notons que cette note présente comme chaque année des trésors d’anthologie : « Pour le congé parental, au retour du salarié, un examen de sa rémunération sera réalisé. Un bilan global, en fin d’année, sera fait afin de mesurer la mise en œuvre de cette mesure. »

 

Négociations groupe sur les salaires 2018 – Jeudi 15 novembre 2017

La NAO – Négociation annuelle obligatoire – Groupe s’ouvre en parallèle des réunions société, qui seront ouvertes dans les prochains jours.

La direction fait une Introduction sur l’état de santé du Groupe : La croissance du groupe est une bonne nouvelle mais le contexte nécessite une adaptation continue de l’emploi et de la formation, d’autant qu’à partir de 2019 les départs naturels devraient s’accélérer.

Un projet de lettre de cadrage NAO Groupe est remis et discuté en séance.

L’objectif est de boucler les NAO d’ici début février pour que la politique salariale soit appliquée sur la paie de février ; il est rappelé que la politique salariale est indépendante des options forfait jours prises en application de l’accord Croissance et Emploi et qui ont rencontré une demande certaine de la part des salariés.

La CFTC et les autres organisations rappellent que la lettre de cadrage n’est pas suivie partout à la lettre ; la direction rappelle que ce cadrage a pour objet de reprendre notamment les accords en vigueur, qui s’appliquent de droit !

Entretiens EAA : Pour les LR 10 à 12, les trois dimensions de maîtrise du poste sont supprimées.

Égalité femmes-hommes : la direction propose qu’on traite plus particulièrement du plafond de verre, qui va au-delà des inégalités F/H à qualification égale et que le 0,1% ne traite pas.

La CFTC insiste sur le retard accumulé depuis plus de 20 ans, qui a des conséquences lourdes pour les femmes qui ont débuté leur carrière avant les accords égalité FH (qui ne sont pas si vieux) et vont être pénalisées sur leur retraite, ce qui nécessite des mesures spécifiques de rattrapage. Une attention particulière doit aussi être portée aux rémunérations et à l’évolution de carrière des salariés handicapés.
Est également évoqué le fait que la distribution d’actions gratuites doit être considérée comme partie intégrante de la politique salariale.

Négociation de l’accord handicap – Lundi 5 novembre 2017

Cette réunion faite suite à celle du 27 octobre 2017. Pierre Groisy diffuse sa nouvelle version du futur accord handicap et nous le revoyons en séance :

  • les très nombreuses redites sont maintenues ce qui entraine des problèmes de cohérence,
  • le taux d’emploi de 6% doit être recherché en privilégiant l’emploi direct,
  • l’AGEFIPH et la Direccte ne permettent plus d’aide pour l’achat d’un véhicule mais seulement à l’adaptation d’un véhicule,
  • sous le nom d’équipement individuel, nous maintenons l’aide de 1400 € pour les prothèses auditives (Cf. Commission handicap du 30 août 2017),
  • nous modifions l’article sur les trois mois de majoration d’indemnité de départ en retraite des salariés en situation de handicap,
  • nous goûtons le sel de certaines formulations : « Cette instance pourra, à la demande de la moitié de ses membres, se réunir en session extraordinaire, après accord du directeur des ressources humaines France. »,
  • la DRH gardera confidentielle vis à vis des commissions emploi handicap les informations concernant les salariés en situation de handicap, mais présentera une analyse statistique des qualifications et des rémunérations.